J'aimerais être ... | Poèmes & Dessins créés par la Classe Grande Section Maternelle & Jean-Marc PUGNAIRE | école Jean Macé Lyon 8°
jeudi 01 juillet 2021
J’aimerais être…
J’aimerais être un dauphin pour nager
au fond de la mer.
Liana
*
J’aimerais être un papillon pour être multicolore et
admirer la ville sous moi.
Sina
*
J’aimerais être un écureuil pour manger des noisettes et grimper haut dans les arbres.
Louis
*
J’aimerais être un aigle pour voler au-dessus des montagnes, observer les écureuils, les marmottes et pêcher un poisson.
Maïa
*
J’aimerais être un papillon pour avoir des ailes multicolores et voler au-dessus des fleurs.
Meryem
*
J’aimerais être un écureuil pour pouvoir regarder les promeneurs se promener sous les arbres
Serena
*
J’aimerais être un poisson pour découvrir la mer, voir des algues et des étoiles de mer.
Sopagna
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JUIN 2021
Atelier Numérique Printemps des Poètes
« Désir de Nature & Nature du Désir »
Editions Les Petits Poissons ©
Ceci ne se peut guère ... | Poème N° 3 créé d'après celui de Jean ROUSSELOT Chanson du possible | Classe Grande Section Maternelle & Jean-Marc PUGNAIRE | école Jean Macé Lyon 8°
jeudi 01 juillet 2021
Ceci ne se peut guère …
Une sauterelle
qui joue
au ballon
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut pas !
Jean-Marc
*
Un loup
qui joue
à la tablette
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut point !
Abdallah
*
Une vache
qui se rend à Tahiti
en bateau
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut pas !
Serena
*
Un petit chat
suçant
une sucette...
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut pas !
Selma
*
Un hibou
qui passe le balai
dans son nid ...
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut point !
Elyas
*
Une girafe
qui part en fusée
vers la planète Mars...
Ceci ne se peut guère,
ceci ne se peut point !
Jena
*
Mais un lapin
Qui voyage avec un poussin.
Une fourmi
Qui joue à la toupie.
Et un mouton
Qui mange des bonbons tout ronds.
Tout ça se peut mon Cher,
Il suffit d’y penser !
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JUIN 2021
Atelier Numérique Printemps des Poètes
« Désir de Nature & Nature du Désir »
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Ceci ne se peut guère ... | Poème N° 2 créé d'après celui de Jean ROUSSELOT Chanson du possible | Classe Grande Section Maternelle & Jean-Marc PUGNAIRE | école Jean Macé Lyon 8°
mardi 29 juin 2021
Ceci ne se peut guère …
Poème N° 2
créé d’après celui de Jean Rousselot
Chanson du possible
Une fourmi en train de lire le journal
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Meryem
Un vieux mouton qui marche avec une canne
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Louis
Un dauphin qui ouvre son frigo et se dit:
"Miam, plein de bonnes choses à manger ! "
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Qassîm
Un lapin partant en voyage en train, valise à la main
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Gamze
Un éléphant qui fit des câlins à sa poupée...
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Nelya
Un cochon qui prend sa douche parcequ'il est tout couvert de boue
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Sopagna
Mais une poupée
Qui voyage en fusée,
Et un escargot
Qui monte dans un bateau pour aller à Rio de Janeiro.
Tout ça se peut ma Chère,
Il suffit d’y penser !
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Ceci ne se peut guère ... | Poème N° 1 créé d'après celui de Jean ROUSSELOT Chanson du possible | Classe Grande Section Maternelle & Jean-Marc PUGNAIRE | école Jean Macé Lyon 8°
mardi 29 juin 2021
Ceci ne se peut guère …
Poème N° 1
créé d’après celui de Jean Rousselot
Chanson du possible
Une souris qui fait du vélo à Parilly
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Doha
Un morse escaladant un arbre avec ses défenses
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Joan
Un papillon qui pare ses ailes et ses antennes de bijoux
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Léia
Un panda en train d'appeler ses amis avec son téléphone
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Liana
Un chat qui jongle avec un morceau de fromage
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut point !
Sina
Un cheval qui se fabrique un bracelet avec un brin
d'herbe et un pompon de laine
Ceci ne se peut guère, ceci ne se peut pas !
Maïa
Mais un hibou
Qui vit dans un igloo,
Et un éléphant
Qui s’assoit sur un banc,
Tout ça se peut ma Chère,
Il suffit d’y penser !
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ADRIEN | L'araignée du matin |Poème | Louise de VILMORIN | 20 Mai 2021 | ATELIER JEUNE PUBLIC
jeudi 20 mai 2021
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ADRIEN | L'araignée du soir |Poème | Georges JEAN | 19 Mai 2021 | ATELIER JEUNE PUBLIC
jeudi 20 mai 2021
Version audio en cours de réalisation
Marie-Thérèse PEYRIN | Anthologie inédits pour le Magnifique Printemps | Atelier Désir de Nature & Nature du Désir | 06 Mars 2021
jeudi 13 mai 2021
Pourparlers rétro-tardifs à propos du Désir
(Sous -titre) Pour rhabiller l’Amour…
Ah… nos carapaces !
Ah… nos carapaces !
Ce n’est rien de le dire, Il faut s’y ajuster…
Jour après jour il faut s’en accommoder…
Parfois même hurler de l’intérieur
sans que le son puisse devenir audible pour
ceux qui nous croyaient tranquilles, muets
accoutumés aux rites sociaux, apparemment
malléables, complaisamment incrustés
dans le quant-à-soi anonyme et sexué.
Mais vient un jour où l’écorce éclate…
Mais vient un temps vagabond,
qui nous exfiltre de la gangue morbide.
Et nous bougeons.
Et nous bougeons jusqu’au fin fond
de nos matières grises, jusqu’aux audaces
de nos gestes grisonnants
*
Bagage
Sans rouge
aux ongles
elle partit
un jour chenu
dans le langage
Elle y croisa
L’Amour
Ce pilleur
désirable
[…]
À vivre l’accueil de l’Autre, désirable ou désiré.e , constats de conventions naturelles et culturelles, il ne te vient pas d’emblée l’idée de refuser ou réfuter le souvenir ambigu des premiers regards. Premiers regards dis-tu ? Dès que tu as su lire à chaque instant T, le doute surgissant, le renoncement, le retrait, la manœuvre, quasi instinctive, dans ce détournement intermittent et prudent des yeux, bien qu’il ait pu être insidieux, craintif, ostentatoire et cependant quasi involontaire.
Outrages de l’obsession triviale, ou ravages de l’inattention notoire, hommage désynchronisé de la considération distinguée… Vint alors La chute inévitable des paupières, qui a su s’installer très vite au cœur de ces manières d’esquive, ou de contentement, si banales, si souvent revendiquées et justifiées. On ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche… À prunelles ouvertes on se désarticule sans le prévoir. Auparavant, logique binaire de l’attirance. Oui ! le Désir choisit : il est ou il n’est pas… réciproque, question… Le désir est factuel et immédiat, absent ou incongru. Offre (?) sensitive et sensorielle bien plus qu’intellectuelle. Chimie profonde des signes subliminaux, hors discours, même codé, même galant. Parce que tu étais ici, parce que j’étais là aussi… Hasard ou providence … Cependant, toujours aux débuts, opacité première dans le contact, rugosité timide, disqualifiante, commanditée par l’attraction et ses contraires : le rejet, le tri sélectif, l’inintérêt, le défi, la convoitise, ou un goût inédit de la fuite teintés de peur maquillée en pudeurs abyssales. Le Désir babille de pupilles en papilles, courageux il crépite, puis s’enflamme brusquement. Nul ne peut s’appuyer davantage que permis, et impunément, sur le cristal d’une présence non virtuelle qui se met à flamber. Le corps fébrile et fragile brasille en Gribouille épinglé à son propre étendard, il s’interpose en toute inapparence d’innocence, désormais dépassée, puis proscrite. Car nul ne peut patiner librement sans encombre, ni même revenir en arrière sur une telle masse d’eau réfléchissante. Le plongeon est spectaculaire, tentaculaire. L’immersion télescopique est dévorante, elle givre tous les mots sonores pourtant disponibles, turbulents ou calfeutrés à la hâte, non encore ignifugés. En-deçà du délai toléré, une indécence pénible prend racine. Je souligne encore ici, l’intrusion des yeux, leur prédation usuelle, leur incivilité foncière, leur quête pressante incandescente de l’autre qui empêche l’adhésion plénière et confiante qu’on attribue, aux nouveaux - nés, l’accrochage vital, aveugle, est ici répété.
L’échange visuel reste asymétrique, vissé dans la « carambrouille » des élans. Une gêne plus ou moins légère s’installe : des maladresses affluent, des rebuffades, des refus … qui peuvent devenir douloureux… Sauvages, ils empierrent la saveur de la rencontre. Les rétines et les sens en surchauffe se liquéfient, se contractent dans l’air pesant de plus en plus imprévisible et insécurisant. Se rendormir pour cent ans ou le reste de la nuit, semble la seule parade… Continuer à vivre n’est pas beaucoup plus idiot. Le regard expansif, par nature, brûle d’abord tout ce qu’il touche, il accoste sans ménagement telle une braise volcanique ulcérée. Dans le pire des cas … il se disperse jusqu’aux cendres reconduites à l’invisible.
Aujourd’hui, je veux dire, beaucoup plus tard, je contemple à nos chevets, nos plus belles courbatures sentimentales, le corps garde ses meilleurs souvenirs de patience et de silence … Sa mémoire est très fiable… Les livres que je lis en regorgent, même s’ils prétendent parler de voyage au centre de la terre ou vers la cime des galaxies. On se regarde se regarder sans se regarder et on cherche les mots, pour réinventer puis refroidir le lieu très clos de nos effusions historiques, incompressibles dans l’oubli. Leur écho absorbe les étincelles d’un temps mental non révolu, endormies dans l’étreinte apaisée d’un poème. Tectonique immémoriale des orgasmes et des émotions friables, comme séquelles de ces icebergs dérangés par les visées humaines intempestives ….
Et ça n’a rien à voir apparemment mais je te le dis à toi ou bien à toi ! Comme tu voudras… Mais je te le dis, précisément, puisque à ce jour il fait un temps d’inventaire, à refaire un peu avant, de se taire :
Alors je te confie ceci ( enterre-le,surtout,ne t’en sers pas! )
Il ne faut jamais arriver après,
après la bataille, après l’heure,
après quelqu’un d’autre qui a plu
différemment, et peut-être
davantage, en suscitant la ruée
périssable de l’attachement,
la malédiction de l’absence d’oubli,
la gloire engloutie des rêveuses
d’images éternellement tendres,
avec leurs passions tristes et cruelles.
La leçon de bonheur n’existe pas.
La chance est une garce racoleuse.
Mais n’aie pas peur, la roue tourne…
Les moulins du cœur se réparent.
Même après l’averse
de mots d’amour pulsé,
petits trésors graciles et versatiles.
Après le prochain ou le
dernier venu des mots de bienvenue,
il nous faudra éviter
l’écueil puéril de la surenchère.
Il nous faudra repousser
l’arrivée importune, la visite
surnuméraire, de Dame Nostalgie .
Pour recommencer librement
un peu plus loin dans la vie
cette transe incomparable
à points de velours discrets
pour réhabiliter la funambulie
primordiale du Désir ce
cavalier-amazone échaudé
rabiboché par la merveille
du tout dernier regard sachant.
[…]
Marie-Thérèse PEYRIN (c) Printemps 2021
Ce texte a été lu en public à Oullins (69 ) le 8 Mars pour le Printemps des Poètes suite à l'invitation collective de l'Association Les Amis de l'Advertance,coordinatrice des Coïncidences Poétiques.
Céline DESSAIGNE | Anthologie inédits pour le Magnifique Printemps | Atelier Désir de Nature & Nature du Désir | 06 Mars 2021
samedi 06 mars 2021
Photo Olivier Pieri ©
J’irai répandre près de l’arbre
les cendres d’un passé révolu
je me cacherai parmi les herbes
les tiges abritant ma rêverie
vagabondage de l’imaginaire
couleurs, émotions, sensations
s’apprivoisent pour créer
des dialogues, des histoires
d’autres réalités
J’irai répandre près de l’arbre
les cendres d’un passé révolu
je m’allongerai parmi les herbes
sans dormir, regard flottant au ciel,
m’apaisant avec la chlorophylle
m’enracinant avec le minéral
jusqu’à ce que de ce repos
pousse un mouvement neuf
qui m’emmène à l’horizon
et derrière, l’inconnu.
J’irai, le pas alliant le tendre,
l’humide et la lenteur, le désir
offrant au corps une plénitude
et à l’âme une aventure.
Site personnel: lettresducorps.wordpress.com
ADRIEN | Ma tortue | Haïku | Editions les petits poissons | 27 Janvier 2021 | ATELIER JEUNE PUBLIC
vendredi 19 février 2021
CHEZ NOS LIBRAIRES, on a trouvé ... | 1
samedi 06 février 2021
Cette anthologie est l'une des références de publication que nous recommandons pour découvrir d'autres écritures et explorer vos possibilités de créer vous-mêmes votre palette, puis nous faire parvenir votre propre texte sur le thème "Désir de Nature & Nature du Désir ".Vos créations picturales en format jpg de bonne définition sont les bienvenues !
Osez , osez colorer vos désirs en pleine Nature !
Ça détend et on vous attend !